Œuvre
Fratercula arctica, Alca torda, Puffinus mauretanicus, Remiz pendulinus : sur le mur nord de la patinoire, se dessinent ces immenses et majestueux oiseaux du littoral, qui surplombent de tout petits humains. Une inversion d’échelle qui interroge notre rapport au vivant : quand cesserons-nous de nous conduire en prédateurs ? Cette œuvre s’inscrit dans l’Audubon Mural Project, un vaste mouvement artistique et collectif consistant à peindre sur les murs des villes des fresques représentant des oiseaux menacés par le changement climatique, à la suite du célèbre ornithologue et peintre franco-américain Jean-Jacques Audubon qui étudia et dessina plus de 435 oiseaux au cours du XIXe siècle.
Parcours
Antoine Martinet dit MioSHe dessine et peint, sur le mur et sur la toile, la relation entre l’humain, l’urbain et la nature. Mêlant les figures hybrides et chimériques, la faune et la flore, le masculin et le féminin, le minutieux et le monumental, l’artiste déploie un bestiaire et un herbier allégoriques, tantôt étranges, souvent merveilleux. Dans l’espace public, ses peintures murales se connectent à l’environnement, aux couleurs du paysage, et à la nature alentour qui sont autant de pistes esthétiques à explorer.
Crédit photos © Andrea Mantovani
L’écume des vivants / The Scum of living – 2021 from JENNIFER AUJAME on Vimeo.