Andrea Mastrovito - Exit Light

Andrea Mastrovito
  • Né en 1978 à Bergame (Italie).
  • Exit Light, 2016
  • Installation, coques en plastique, sable
  • Site web de l’artiste

Œuvre

Pour la Biennale d’Anglet, Andrea Mastrovito a imaginé plusieurs sculptures en sable, celles de personnages qui sortent de l’eau mais qui, sans délai, se retrouveront bientôt engloutis par l’océan. À la fin de chaque journée, les sculptures se voient détruites par la mer, la soleil, le vent, la pluie – par les éléments. Cette création d’Andrea Mastrovito n’est pas seulement une réflexion sur les mouvements des peuples et la question des réfugiés, brûlante aujourd’hui. Elle est aussi, dans toute son évidence et sa simplicité, une proposition symbolique évoquant la condition humaine. Lutte continuelle, jour après jour, contre l’absurdité de la réalité. Bataille au cours de laquelle les hommes, chaque jour, essayent de sortir de leur condition et chaque jour sont détruits, sauf à renaître le jour d’après et à recommencer à nouveau. L’ensemble, intitulé Exit Light, renvoie au mythe de Sisyphe, cher à l’artiste : faire, encore et encore, en étant conscient de l’éphémère et sans but autre que l’effort de faire.

Parcours

Le travail d’Andrea Mastrovito est caractérisé par une réinvention très personnelle du dessin et des multiples supports et techniques par lesquels le dessin peut être décliné : découpages, collages, performances, sculptures, graffitis, vidéo-animations, installations. Quelle que soit la technique utilisée, son travail a toujours une composante participative, ouverte vers tous les publics, en symbiose avec ceux-ci. La nature multimédia des œuvres de cet artiste lombard et leur aspect participatif lui permettent ainsi d’œuvrer au-delà du seul le monde de l’art, et d’investir tout autant les univers de la mode, du sport, de la musique, du cinéma, de la religion.


Born in 1978 in Bergamo (Italy).

Lives and works in Bergamo and New York.

Exit Light, 2016

Installation, plastic shells, sand

Andrea Mastrovito’s work is characterised by his very personal reinvention of drawing, using multiple mediums and techniques: cut-outs, collages, performances, sculptures, graffiti, video-animations and installations. The multimedia nature of his works and their participatory aspect enable him to venture outside the world of art and equally invest the universes of fashion, sports, music, cinema and religion. For La Littorale #6, Andrea Mastrovito has dreamt up sand sculptures, human figures emerging from the water but soon to be swallowed up by the ocean. This creation is not only a reflection on the movements of peoples and the refugee crisis, but also a symbolic proposal evoking the human condition – a constant fight against the absurdity of reality. The work, entitled Exit Light, refers to a myth close to the artist’s heart, that of Sisyphus: try, again and again, being aware of the ephemeral nature of things and with no goal other than the effort per se.