Visites commentées, rencontres et ateliers accompagnent La Littorale#7 tandis qu’au pied des œuvres quatre médiateurs expérimentés se relaient et accueillent les élèves d’Anglet et de l’agglomération. Point de rendez-vous : le Pavillon de la biennale.
« Avant tout, il s’agit de créer un dialogue avec le public et les œuvres, en aucun cas de s’enfermer dans un discours stéréotypé ou d’imposer son point de vue, insiste d’emblée Sophie Prat l’une des quatre médiateurs de la Biennale. Il y a plusieurs lectures possibles dans une œuvre ce qui permet de s’adapter à chaque public ». Les œuvres étant installées dans l’espace public, il y a une dimension politique qui implique une condition sine qua non : celle de l’échange. Une condition qui conduit la Ville, comme l’édition précédente, à un effort d’accompagnement et à l’installation du Pavillon de la Biennale afin de mieux accueillir le public. C’est précisément un esprit de partage qui anime les visites dialoguées et vivantes menées par les médiateurs tout au long de la biennale (voir encadré). Autres approches des œuvres, toujours dans une volonté d’ouverture, les lectures-spectacles (Chambres avec vue par le Théâtre des Chimères), les rencontres architecture, philosophique ou artistico-amoureuse (par Caroline Mazel, Christophe Lamour et Jean-Philippe Mercé)) et les ateliers de pratique artistique animés chaque samedi par l’artiste Louisa Raddatz. Elle propose ainsi aux enfants et aux parents d’assembler fils, bouts de laine, cordes et grillages et de créer ainsi des formes symbolisant l’attachement, l’un des regards possibles sur l’amour, thème de La Littorale# 7 (voir encadré).
Les enfants sont au cœur du projet d’accompagnement de la biennale mené par la Ville. Elèves des classes maternelles, primaires, de collège et de lycée mais aussi de l’Ecole supérieure d’art du Pays basque, ils sont près de trois mille cinq cents à s’être inscrits avec leur enseignant au parcours des visites. Pour préparer leurs visites, des dossiers pédagogiques ont été conçus en collaboration avec le conseiller pédagogique de l’Education nationale, Jean-Philippe Mercé, et Marie Bonnet de l’équipe de médiation de la Ville. Parmi eux, près de cent-soixante-quinze enfants d’Anglet participeront à la seconde édition de la Petite Littorale, la biennale d’art contemporain des enfants (voir encadré).